Depuis plusieurs semaines, nous attendions des nouvelles de l’abbé Valérien Kahindo du Diocèse de Butemo-Beni, situé dans le nord-Est de la République Démocratique du Congo. La région est touchée par la maladie à virus Ebola qui décime la population.
Hier, Valérien nous écrit enfin expliquant que les mesures de prévention et de soins opérées auprès de la population ne suffisent pas à enrayer la propagation du virus : « Nous avons le devoir de conscientiser la population pour les pratiques d’hygiène puisque cette maladie est très contagieuse et exige beaucoup de soins pour s’en échapper. Les barrières (sanitaires) sont placées à beaucoup d’endroits, les centres de traitement sont annexés à certains hôpitaux de la ville mais les morts se comptent chaque jour à cause de mauvaises stratégies de riposte adoptées par les agents commis à ce travail.»
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, cette maladie souvent mortelle peut être contrôlée avec des soins rapides et accessibles (réhydration et paracétamol pour lutter contre la fièvre et les douleurs) ainsi que des règles sanitaires très strictes pour éviter sa propagation. Toutefois, Valérien nous laisse comprendre que certaines personnes sont «intoxiquées par des personnes de mauvaise volonté dont les rebelles et d’autres personnes méchantes qui ne veulent pas que la maladie soit éradiquée.»
À cela s’ajoutent le peu d’implication des représentants politiques et le climat d’insécurité généralisé qui aggravent sensiblement la situation : « Les cambriolages, les kidnapping, les massacres des innocents, les coupeurs de route exécutés par les rebelles, même les militaires indisciplinés qui sont affamés.» En conséquence, la population fuit vers l’Ouganda pour se regrouper dans des villages comme Nobili qui ne peut accueillir autant de personnes. Les habitations, les écoles et les soins manquent et les besoins croissent.
Valérien ne perd pas espoir car chaque personne remise de la maladie à virus Ebola, ne peut tomber à nouveau malade au cours de la même flambée d’épidémie. Toutefois, il finit sa lettre ainsi : « Nous vivons le martyre parce que personne ne plaide pour notre cause et moins encore notre bien-être.»
http://radiomotofm.info/lirearticle.php?billet=5375
Pour répondre de manière rapide et concrète aux besoins sanitaires de la Tunisie, Collaboration Santé Internationale réalise 4 projets d’envoi d’équipements médicaux et d’équipements de protection individuelle.
ActualitéCe jeudi, Mme Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, a visité les entrepôts de CSI : «Il y a toutes sortes d’équipement ici, c’est absolument extraordinaire. Maintenant que je connais l’organisme, je vais en parler. Ça va venir en tête quand je vais parler à mes collègues. Et je suis heureuse de voir qu’avec le 50 000 $,(...) CSI pourra expédier deux conteneurs d’équipements en Guinée à Conakry et en Côte d’Ivoire.»
ActualitéEn mars 2020 ( juste avant la pandémie !) à Binh Tan au Vietnam, l'organisation «La Maison Chance» reçoit une équipe de podiatres bénévoles et trois valises de médicaments pour répondre aux besoins particuliers des personnes handicapées.
Actualité