Louise Brassard : une collaboratrice d’exception

Sa collaboration avec CSI remonte à 2010 alors que Louise Brassard se voit confier la coordination du projet «Stop Malnutrition» à Haïti, soutenu par le ministère québécois des Relations internationales (MRI). L’objectif sur 2 ans  visait l’amélioration de l’état de santé nutritionnelle des jeunes enfants et des femmes enceintes et allaitantes dans la zone desservie par le Centre de santé Notre Dame de Lourdes de Labrousse. 

Stop Malnutrition incluait la prévention et le traitement de maladies infectieuses, l’accès à des suppléments vitaminiques, la prise en charge de la malnutrition aigüe, la sensibilisation à l’hygiène et à la malnutrition ainsi que la formation du personnel local à des fins de relève. Au projet général s’est ajouté un volet d’aide d’urgence suite au séisme qui a secoué Haïti en janvier 2010. Malgré des conditions très difficiles, Louise Brassard a mené à bien ce projet démontrant un grand sens de l’organisation, de l’engagement et beaucoup de générosité. 

Aujourd’hui, malgré l’agitation politique en Haïti, Louise Brassard s’implique toujours à Labrousse dans le projet «Manje lokal nou grandi» de l’UPA Développement international. Alors que les stages d’étudiantEs en techniques infirmières qui avaient l’habitude d’apporter quantité de médicaments sont reportés tant que la situation ne se stabilise pas, elle continue d’apporter des valises de médicaments de CSI pour le Centre de santé Notre Dame de Lourdes. Au contraire, elle explique que ces valises sont d’autant plus utiles dans un contexte d’insécurité croissante induisant de grandes difficultés d’approvisionnement en médicaments, en plus d’une hausse importante de leur prix.

Concernant le projet «Manje lokal nou grandi», de l’UPA Développement international, il s’agit d’une aide au développement de cantines scolaires et de cuisines collectives à Rivière Froide et à Labrousse. Ce projet d’économie circulaire vise la promotion d’une alimentation équilibrée à partir de produits locaux. Il s’adresse à des regroupements de femmes qui achètent à meilleur prix des produits locaux aux paysans. Ces femmes cuisinent collectivement pour les cantines d’écoles et pour les besoins de leur famille. Ce faisant, le projet valorise les paysans qui génèrent davantage de bénéfices favorisant ainsi leur rétention à la campagne.